ÂGE Paris, la maison de l’upcycling chic

ÂGE Paris, c’est la griffe qui s’adresse aux amoureux du vintage et à ceux qui aiment se distinguer par des pièces uniques. Ils aiment la mode, mais valorisent avant tout les ressources de la planète et privilégient une consommation consciente.

ÂGE Paris revalorise des vêtements et accessoires de seconde main pour confectionner des pièces modes durables. C’est en 2021 que deux meilleures amies, Eva et Mégane, décident de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec l’envie d’innover et de créer dans le secteur de la mode. Elles sont inspirées par des artistes telles que Sophie Tea, Niki de Saint Phalle et des marques comme Marine Serre ou Stella Mc Cartney. Leur leitmotiv ? Participer à ce nouvel Âge que connaît l’industrie textile.

Une stratégie basée sur l’upcycling pour faire revivre des pièces oubliées - En s’emparant des pièces oubliées dans nos placards, les créatrices repensent et retouchent chaque pièce pour lui apporter un design actuel. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », la fameuse phrase de Lavoisier illustre parfaitement la marque, qui transforme les oubliés en pièce désirable, intemporelle et durable.

Les collections de la griffe sont créées et fabriquées dans leurs ateliers à Paris, par des couturiers ou tailleurs ayant travaillé pour des maisons telles que Christian Dior ou Emmanuelle Khanh. La production se fait en petites quantités, au gré des trouvailles et des inspirations, pour garantir à chaque achat une pièce unique !  Dans ce même esprit, certaines pièces de la collection ne sont disponibles qu’à la commande.

Comment étiqueter et entretenir ces pièces vintage redesignées ? – « Dans 98% des cas, l’étiquette d’entretien figure sur le vêtement acquis en seconde main » nous explique Mégane Bregeon, co-fondatrice d’ÂGE Paris, « ce qui nous permet de conserver et recoudre cette étiquette sur la nouvelle pièce upcyclée. » En effet les pièces redesignées sont issues à l’origine du même ensemble : pantalon ou jupe du tailleur sont transformés en passants,

en nœuds, etc. dont la composition du tissu principal est la même que la veste.Mégane Bregeon conseille un entretien professionnel pour les pièces de tailleur, en effet, le lavage en machine n’est pas conseillé car il risque d'endommager irrémédiablement la structure.
« Pour préserver une pièce de tailleur dans le temps, il faut utiliser un cintre approprié afin de maintenir sa forme structurée et le conserver à l'abri de la lumière. Au quotidien il y a quelques astuces d'entretien, comme aérer le vêtement et retirer les éventuelles taches mineures sans immerger la pièce. Si besoin, on peut utiliser un rasoir anti-peluche afin d’éliminer les éventuelles bouloches. »

Pour les pièces en soie et en viscose, la co-fondatrice recommande le nettoyage à sec, surtout sur leurs pièces délicates comme les robes. « Nous préférons indiquer de confier un tissu ou une pièce délicate à des professionnels du pressing. Ils ont le savoir-faire pour traiter efficacement les tissus plus délicats et préserver les vêtements dans le temps... Mais si l’on se sent à l'aise, ou que l’on n’a pas trouvé un pressing de confiance, on peut laver a froid dans un petit sachet de lavage. On opte pour un lavage a la main ou un programme délicat/soie et on fait sécher à l'air libre à plat. » 

Enfin, les pièces upcyclées en coton, souvent des chemises, retrouvent également leurs étiquettes d’origine. Parmi ceux-ci, les pièces en coton peuvent être lavées à 30°C et on fait sécher à l'air libre sur un cintre. « Attention, s’ils contiennent du lurex, nous recommandons de passer l’étape du repassage ! »

Le COFREET, Comité Français de l'Étiquetage pour l'Entretien des Textiles, lance la première édition des Textile & Fashion Care Awards 2023. Ce prix, auquel les entreprises peuvent dès à présent candidater, récompensera les entreprises européennes porteuses d’une innovation responsable pour créer et inventer l’entretien textile de demain.

 Noumi swim partage ses conseils pour l'entretien de ses maillots de bains engagés pour les femmes, engagés pour la planète et engagés pour l'éthique !

Cette marque française, engagée depuis sa création, souhaite sensibiliser ses clients sur la pollution, l’environnement, et sur la fast fashion qui nourrit beaucoup de nos foyers encore aujourd’hui.

À 70 ans, le Thermolactyl de Damart, premier smart textile de l’histoire, traverse les décennies sans prendre une ride. Porté par des générations de frileux, petits et grands, jeunes et moins jeunes, célèbres ou anonymes, pour cocooner, skier, courir, explorer le pôle Nord ou tout simplement vivre le quotidien sans frissonner, le Thermolactyl reste à ce jour le textile le plus réchauffant du marché.

Plus doux, plus fin, plus léger, il s’enrichit chaque année de nouvelles technologies et de fibres recyclées s’exportant aux 4 coins de la planète.

Pleinement engagées, les équipes de Damart prennent la parole pour exposer leurs initiatives durables et innovantes qui répondent aux défis environnementaux actuels.

Quels engagements prend Damart pour réduire son impact environnemental ? Comment vous engagez-vous concrètement pour une mode responsable ?

« Conscients que nos principaux impacts étaient liés au cycle de vie de nos produits, nous avons identifié des actions prioritaires en termes d’éco-conception, de durabilité, de diminution des emballages et de fin de vie de nos produits.

Tout d’abord l’effort s’est porté sur nos ateliers. Damart s’est engagé dans une démarche volontaire de certification et de labellisation Oeko-Tex standard 100 de ses sous-vêtements Thermolactyl, garantissant ainsi l’absence de substances chimiques nocives à chaque étape de leur fabrication. La priorité a aussi été de remplacer le polyester vierge par du polyester recyclé pour toute la gamme de sous-vêtements Thermolactyl. Enfin, pour l’ensemble de la collection sous-vêtement commercialisée en magasin, le packaging est désormais en carton recyclable.

“Un guide d’entretien est en cours d’écriture pour aider nos clients à adopter les éco-gestes'

Nous accompagnons également nos clients dans la phase d’usage de nos produits. Dans le cadre du projet Smart Care, la marque réalise des enquêtes clients afin de mieux connaître leurs habitudes d’entretien. Un guide est en cours d’écriture pour les aider à adopter les éco-gestes dans le choix de la température de lavage, de la quantité et du type de lessive et dans l’optimisation du remplissage du lave-linge. Des collectes de vêtements usagés sont par ailleurs organisées dans nos magasins, après une vie que nous souhaitons la plus longue possible.

Par l’ensemble de ces actions, Damart contribue à une démarche de mode plus responsable en proposant des vêtements de qualité, faits pour durer, à l’opposé de la fast fashion. »

Joséphine BIERNACKI, Responsable RSE

Quelle importance, l’entretien textile prend-il, selon vous, dans ce renouveau du secteur textile ?

« Entretenir ses textiles signifie depuis toujours les laver. Désormais, il s’agit de prendre soin de son linge et aussi de la planète.

Nous savons maintenant que ce geste ordinaire représente en réalité une part significative de l’empreinte carbone globale d’un article textile.

“Il s’agit de prendre soin de son linge et aussi de la planète'

Les clients de Damart, toujours très attentifs à l’actualité et donc aux enjeux environnementaux, ont ainsi naturellement adopté de bonnes pratiques d’entretien des textiles, agissant sur les trois tableaux des textiles durables : Propreté / Longévité / Sobriété.

Les règles d’or : favoriser le lavage à basse température selon l’usage ; mettre la bonne dose de lessive ; bien charger son lave-linge ; favoriser des lessives « vertes » certifiées. »

Olivier VEN, Responsable Qualité Matière

Dans votre département R&D, Damart prépare ses produits textiles techniques du futur. Quels seront ces produits et leurs spécificités ?

« La mission du département Recherche et Développement est de permettre à la marque de renforcer sa position de leader de la protection climatique avec des bénéfices clients concrets et tangibles. Dans cette perspective nous allons continuer à accélérer et à élargir l’offre de produits Damart porteurs de labels différenciants et exclusifs (Thermolactyl, Climatyl, Perfectfit et Amortyl) et cela dans tous les secteurs et plus particulièrement sur les périmètres sous-vêtement, prêt-à-porter, chaussure… avec une réelle attention à la dimension plus « vertueuse » de ces nouveaux développements.

Parmi les grands sujets d’avenir :

- La diminution de l’impact environnemental et notamment le recyclage en boucle fermée de nos chutes de production Thermolactyl. Nous avons mis cette année sur le marché des couettes Thermolactyl, fabriquées en France, intégrant un garnissage fait à 100% partir de ces chutes. Nous concrétisons donc avec ces premiers produits une avancée majeure dans la mise en œuvre de la revalorisation en « boucle fermée » de nos mélanges. Plusieurs autres applications produit sont en cours de développement afin de continuer de déployer cette création de valeur ajoutée plus vertueuse.

“Déployer une création de valeur ajoutée plus vertueuse'

- La thermorégulation. Nous continuons nos recherches sur les fibres « régulantes » permettant d’apporter de la chaleur quand il fait froid et de la fraîcheur quand il fait chaud et ainsi garantir à nos clients un confort durablement optimal tout au long de la journée et à travers les saisons. L’objectif est de proposer à nos clients dès 2023 des produits porteurs de cette promesse et ainsi apporter une réponse concrète et tangible face aux variations de températures courantes à la mi-saison.

Ces nouveaux développements permettront à Damart de s’inscrire durablement comme le leader du confort thermique et cela tout au long de l’année. »

Guillaume BOUSSAROQUE, Responsable Innovation, Recherche & Développement